Je rentre vers Paris avec le souvenir d’une journée très agréable avec Elena. Je ne reviens pas sur mon voyage rocambolesque, sauf peut-être pour attirer l’attention sur l’absolue nécessité d’être très vigilant sur la manière dont les informations sont affichées dans un pays étranger, par exemple une gare. Une bonne partie de l’aventure du trajet « aller » tient à ça, j’ai bien failli me retrouver à l’autre bout du pays, et pas qu’une seule fois.
Elena est une personne très intéressante. Sa joie de vivre est communicative, sa vision de la vie est très positive, elle a beaucoup d’énergie. Les discussions étaient très naturelles et fluides (elle parle très bien anglais, donc pas de traducteur automatique qui casse le rythme et induit parfois en erreur). Nous avons beaucoup ri. J’ai osé lui prendre la main, je n’ai pas su détecter si cela lui plaisait ou si elle n’osait pas l’enlever. Donc je le lui ai demandé (ben oui…). Elle m’a regardé avec un grand sourire… et c’est tout. C’est simple non ?
Nous avons continué ainsi la visite de la ville. Nous avons déjeuné dans une brasserie et discuté pendant presque quatre heures. Elle m’a amené à la gare, sa main serrait plus franchement. J’y ai vu un encouragement. Sur le quai nous nous sommes embrassés…
Je vais essayer de revenir avant Noël (en « simplifiant » mon périple!). Malgré les longues lettres puis les discussions aujourd’hui, nous avons encore beaucoup de choses à découvrir l’un de l’autre. Ça peut encore ne rester qu’un flirt… la suite au prochain épisode.
Gilles.
